Pour sauver le climat, la solidarité et la biodiversité, on ne partira pas en guerre parce que le défi auquel on fait face n'est pas de ceux que l'on gagne avec des tanks et des généraux.
C’est une histoire de gin, de moutons et d’Indiens Jivaros de haute Amazonie. Elle se passe à quelques encablures de ma propre maison, dans une microscopique réserve naturelle, la Genévrière de Cour, en Wallonie.
Alors voilà, elle est là, cette farine. En quantité modeste, certes, on n’en mout que 160 kg à la fois, ce qui suffirait à peine à nourrir pendant un mois quarante compagnons (du latin populaire companio : « celui avec qui on mange son pain »), mais on a écrit un premier chapitre de notre histoire.
Pendant un paquet d’année, je me suis mis à croire à toute une volée de mots qui donnaient du sens à mes engagements : justice, liberté, dignité, respect, solidarité, antiracisme … Tout cela sonnait bien réel à mes oreilles
À quoi bon être en bonne santé dans une société où la pollution, la destruction de l’environnement et les hausses de températures tuent ? À quoi bon être en bonne santé dans une société malade ?