Des seniors, du gin et des Jivaros
C’est une histoire de gin, de moutons et d’Indiens Jivaros de haute Amazonie. Elle se passe à quelques encablures de ma propre maison, dans une microscopique réserve naturelle, la Genévrière de Cour, en Wallonie.
Alors voilà, elle est là, cette farine. En quantité modeste, certes, on n’en mout que 160 kg à la fois, ce qui suffirait à peine à nourrir pendant un mois quarante compagnons (du latin populaire companio : « celui avec qui on mange son pain »), mais on a écrit un premier chapitre de notre histoire.
Aujourd’hui, en pleine pandémie il se passe pourtant un truc qui aurait sans doute ému aux larmes un gars dont le père vendait des couteaux à Langres dans les années 1720 : les élites politiques de tout un continent prêtent une oreille attentive à ce que leur disent des hommes et femmes de science.